marie-christine fert
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Jean Bischofberger est une voix singulière au sein du Conseil communal. Une voix qui en irrite certains, notamment chez les Verts, parti qui l’a exclu de ses rangs au cours de cette législature. D’autres, au contraire, saluent un certain courage qui l’a conduit à badigeonner en 2008 des affiches de l’UDC parce qu’il estimait qu’elles étaient ignobles, sans se cacher, en plein jour. Un acte qui lui a valu d’être condamné à verser une amende de l’ordre de 500 francs non pas au parti, mais à la société d’affichage. Celle-ci avait déposé plainte parce que la peinture avait endommagé le cadre du panneau publicitaire! «J’ai dit au responsable de cette entreprise que j’étais hors la loi, mais que j’étais dans la moralité alors que lui était dans l’immoralité!», se souvient-il. Une phrase définitive qui résume bien le personnage. Entier, au risque de se faire des ennemis. «Je...