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"Le bloc rose-vert était opposé à donner la parole au peuple", selon l'UDC Sacha Soldini

Hier soir, à deux voix de différence, le Conseil communal a voté le préavis municipal concernant l'octroi d'un droit de superficie à l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (Evam) en vue de construire un foyer d'accueil pour les requérants dans le quartier de Perdtemps-Usteri. Dans la foulée, le conseiller communal UDC Sacha Sodini a déposé une demande de référendum spontané qui a obtenu l'assentiment de la majorité de l'assemblée délibérante. Les Nyonnais auront le dernier mot sur ce dossier très sensible. 3 questions à l'élu UDC.

31 janv. 2017, 11:05
L'UDC Sacha Soldini estime que ce référendum est aussi une opportunité pour les partisans du projet.

Le Quotidien de La Côte: Vous avez déposé la demande de référendum spontané, mais on a le sentiment que l’UDC a été moins présente sur le terrain pour contester ce projet de Pertemps-Usteri que lors de l’octroi du droit de superficie aux Tines en 2013, préavis qui avait été retiré par la Municipalité pour des questions juridiques liées à des conventions avec les riverains ?

Sacha Soldini: Pour les Tines, les opposants s’étaient tout de suite déclarés, ce qui n’a pas été le cas pour Perdtemps-Usteri. Sur ce dossier, nous avons voulu axer notre démarche sur le côté politique, car les décisions se prennent d’abord au Conseil communal. J’ai à nouveau déposé un postulat  demandant à la Municipalité,  lorsqu'elle est en discussion avec des promoteurs, de négocier un pourcentage d'appartements pour l'Evam. Mais je serai, bien entendu, sur le terrain  pour défendre nos positions lors de la campagne référendaire.

L’écart entre les partisans de ce projet et les opposants n’a été que de deux voix. S’il avait été plus important, est-ce que vous auriez déposé ce référendum spontané?

S’il y avait eu 90% de oui en faveur du projet, bien sûr que non, il faut rester sport. Un référendum est un outil à dire non. Mais  avec un écart plus important que deux voix, j’aurais tout de même pris le risque. Car ce qui m’a le plus choqué, c’est que le bloc rose-vert était totalement opposé à donner la parole au peuple.

Est-ce que dans cette demande de référendum, il n’y a pas des arrière-pensées politiques dans la mesure où vous êtes candidat aux élections du Grand Conseil?

C’est un peu facile ! Si cet objet avait été discuté dans trois mois, donc après les élections, ma demande aurait été la même.  Et puis, il ne faut pas oublier que pour les partisans du projet, cela peut aussi représenter une opportunité!

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