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Le Boeuf Rouge aura un nouveau tenancier

Après une année d'exploitation, le gérant actuel cesse de payer le loyer et est mis aux poursuites.

15 oct. 2012, 00:01
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bianconcini@lacote.ch

Propriété de la commune, le café-restaurant Le Boeuf Rouge a, une fois de plus, fait parler de lui lors du Conseil communal, jeudi soir. Un peu plus d'une année après son ouverture, le syndic Serge Melly a annoncé aux élus que la commune avait signifié son congé au tenancier Rafael San Benito. "Tout le monde avait eu écho des problèmes avec le tenancier, sans oublier les problèmes de fréquentation. Monsieur San Benito a cessé de payer le loyer et il a été mis aux poursuite s". Le syndic a encore souligné qu'il y avait eu trop d'erreurs dès le départ. "Ayant recouru aux services d'un avocat, lors de la séance de conciliation avec notre avocat, la commune lui a signifié son congé. Il fallait qu'il cesse son activité le plus vite possible." L'auberge sera fermée dès le 27 octobre. "Nous avons trouvé un repreneur qui pourra rouvrir le Boeuf Rouge assez rapidement. Dans le meilleur des cas, l'ouverture pourrait se faire mi-novembre et au plus tard le 1 er décembre." Serge Melly n'a pas révélé le nom du nouveau tenancier, expliquant que les modalités financières n'avaient pas encore été finalisées, informant seulement qu'il s'agissait de quelqu'un de la région.

 

Demande de crédit de 600 000 francs acceptée

 

Autre sujet de conversation relatif au Boeuf Rouge. Les conseillers avaient à se prononcer sur une demande de crédit complémentaire de 601 093 francs concernant le financement de l'agrandissement et la transformation dudit café-restaurant. Le syndic a souligné que si certains membres du Conseil pourraient s'offusquer d'une demande de crédit pour des travaux déjà effectués et payés, il fallait rappeler que la Municipalité avait pour mission de mener à bien les travaux, rappelant que l'opération "Boeuf Rouge" visait avant tout à maintenir un établissement public au village . "Le coût final de la transformation est de 1,8 million de francs avec un crédit accordé par le Conseil de 1,19 million. Les différences sont dues à des erreurs de prévision et non des erreurs de construction. "

Comme l'a expliqué le rapporteur de la commission de gestion, cette demande de crédit est formelle. "Le choix du préavis est restreint, mais nécessaire pour tourner la page."

Après une courte discussion, le Conseil a accepté cette demande par seize oui, un non et six abstentions.

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