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Duillier: le Carlaton souffle ses 30 bougies sur scène

Le Carlaton présente, au Château de Duillier, une fable burlesque, librement adaptée de Gozzi.

02 août 2016, 18:52
/ Màj. le 03 août 2016 à 10:45
En 1986, le Carlaton jouait «Le Creux» de Michel Viala, déjà dans la cour du Château.

Délicieuse coïncidence, quelques gazouillis d’oiseaux résonnent dans la grange du château de Duillier. Sur les échelles métalliques adossées à la majestueuse charpente du bâtiment, la troupe du Carlaton installe les derniers éléments du décor, avant la première représentation de “L’oiseau vert.” Les poteaux sont coiffés de couronnes d’or, un arbre magique étend ses branches colorées et l’oiseau vert, fil rouge de la pièce, se dresse impérialement sur l’allée centrale accueillant les visiteurs. Pas de doute, l’univers de la pièce est celui du conte de fée. Un thème festif qui colle bien aux trente ans d’existence, que le Carlaton s’apprête à célébrer cette année. 

Pour cette édition, la troupe a fait appel au  metteur en scène et directeur du théâtre Pitoëff, Eric Devanthery. C’est aussi ça l’aventure singulière du Carlaton: ce sont les comédiens qui choisissent le metteur en scène. Puis c’est à lui de leur proposer une pièce. 
“L’oiseau vert” de Gozzi s’est tout de suite imposée comme une jolie évidence. Le surnaturel et la fantaisie du dramaturge italien, tout comme ses personnages exhubérants, animés par leur tube digestif et leur érotisme, offrent un jeu complet et plaisant aux comédiens amateurs. “On est tout de suite tombé amoureux. Vous savez, ici, les pommes chantent, l’eau danse. On peut tout se permettre!”, déclare avec enthousiasme, Martine Liaudat, présidente de la troupe Carlaton...


Retrouvez l'intégralité de l'article dans nos éditions du mercredi 3 août. 

 

 

 

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