La nouvelle a fait sensation sur les ondes de «radio carnotzet» en fin d’année dernière: «Vous savez quoi? Le Château Saint-Vincent quitte la maison Hammel», s’échangeaient des vignerons un peu incrédules. Entre le producteur Guy Rolaz et son négociant, c’était une liaison commerciale et amicale qui durait depuis six décennies. Et pourtant, un jour, le viticulteur s’est fâché avec la firme rolloise qui a vu partir un de ses fleurons.
Depuis, il est entré en affaires avec la maison Bolle à Morges – entité du groupe Schenk –, qui commercialisera ses crus, en profitant notamment de son réseau Horeca de l’hôtellerie, restauration café. Les amateurs de ce cru renommé continueront à en déguster au Café vaudois de Nyon, au Port à Rolle ou à l’Union à Morges, entre autres.
Le saint patron des vignerons
Aujourd’hui, Guy Rolaz, 71 ans en mai prochain, se présente tout requinqué, «prêt à relever de...