Que s’est-il vraiment passé ce lundi 14 août dans un appartement protégé de la région morgienne? Seuls Marta* et Milo*, les deux protagonistes de l’affaire jugée mardi à Nyon pourraient le dire. Et pourtant, c’est au président et aux deux juges du Tribunal correctionnel de La Côte qu’il revient de décider s’il y a eu viol ou non.
Deux versions, un doute
C’est ce qu’a dénoncé, trois semaines plus tard, Marta, alors âgée de 75 ans, en déposant plainte contre son chauffeur bénévole qui l’avait transportée à Prangins pour un rendez-vous médical. De retour chez elle, le café proposé n’a jamais été bu. Par contre, il y a eu un rapport sexuel. Non consenti et obtenu par la force, selon la septuagénaire. Milo, qui avait alors 35 ans, décrit au contraire une partenaire «consentante et participative», sollicitant même de futures rencontres.