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Le chauffeur a-t-il violé sa passagère septuagénaire? Le tribunal doit trancher

Un bénévole pour le transport de patients est accusé d’avoir agressé sexuellement sa cliente en août 2017. Le doute qui subsiste sur les circonstances conduit le Ministère public à suggérer l’acquittement.

27 oct. 2020, 19:22
Le droit pénal oblige à respecter le principe "in dubio pro reo" qui signifie qu'un accusé ne peut être condamné par le tribunal lorsqu'il subsiste des doutes quant à sa culpabilité. C'est ce que prône même le Ministère public dans cette affaire de viol.

Que s’est-il vraiment passé ce lundi 14 août dans un appartement protégé de la région morgienne? Seuls Marta* et Milo*, les deux protagonistes de l’affaire jugée mardi à Nyon pourraient le dire. Et pourtant, c’est au président et aux deux juges du Tribunal correctionnel de La Côte qu’il revient de décider s’il y a eu viol ou non.

Deux versions, un doute

C’est ce qu’a dénoncé, trois semaines plus tard, Marta, alors âgée de 75 ans, en déposant plainte contre son chauffeur bénévole qui l’avait transportée à Prangins pour un rendez-vous médical. De retour chez elle, le café proposé n’a jamais été bu. Par contre, il y a eu un rapport sexuel. Non consenti et obtenu par la force, selon la septuagénaire. Milo, qui avait alors 35 ans, décrit au contraire une partenaire «consentante et participative», sollicitant même de futures rencontres.

On ne dit pas que Marta ment, fabule ou...
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