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Le conseiller fédéral Alain Berset a ouvert officiellement Visions du Réel

Alain Berset était à Nyon vendredi pour ouvrir le festival de cinéma Visions du Réel.

21 avr. 2012, 10:42
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Le nouveau ministre de la culture Alain Berset a ouvert vendredi soir officiellement la 18e édition du festival de cinéma Visions du Réel, à Nyon. En présence de nombreux invités conviés à découvrir en primeur le film de Georges Gachot (« L’Ombrelle di Beatocello ») consacré à l’action du pédiatre suisse Beat Richner, qui a fondé et gère actuellement cinq hôpitaux au Cambodge, le conseiller fédéral fraîchement élu a pris le temps de rencontrer en toute décontraction la presse.

Que pensez-vous du cinéma suisse ?

J’étais à Soleure (aux Journées de Soleure), à Fribourg (Festival International de Films de Fribourg), je suis ce soir à Nyon et j’irai prochainement à Locarno (Festival du Film de Locarno),  je trouve que le cinéma suisse se porte bien. Je n’ai bien sûr pas attendu d’être ministre de la culture pour fréquenter ces événements. Car je pense qu’un festival de films est le bon endroit pour mesurer les préoccupations actuelles.

Avez-vous le temps de voir des films ?

Ce qui est sûr, c’est que mon emploi du temps est chargé, mais je m’interdis de repartir d’un festival sans avoir vu le moindre film. Je me réjouis d’ailleurs beaucoup de voir le documentaire de ce soir (ndlr : vendredi soir)sur Beat Richner.

Quels sont vos goûts en matière de cinéma ?

Sincèrement, j’aime de tout, les films américains comme français. Je peux regarder les James Bond comme «Dangerous Method» (David Cronenberg), comme j’ai revu «Vitus» (du Suisse Fredi Murer) pour la troisième fois avec mes enfants. J’aime la diversité. Et je me réjouis de la retrouver dans le cinéma suisse.

Le rôle de la politique dans le cinéma, notamment en terme de subventionnent, quel est-il?

La politique doit créer un cadre propice qui permette aux artistes de s’exprimer, sans qu’il y ait confusion des genres. Ensuite, c’est aux cinéastes de travailler, dans un espace de liberté.

Y a-t-il assez de moyens ?

Ce n’est, à mon sens, pas tant une question d’argent que de savoir bien le distribuer, c’est la manière dont les fonds sont investis qui compte. Il faut notamment continuer à promouvoir les festivals qui décernent des prix, pour assurer la visibilité du cinéma suisse.

De nombreuses petites salles de cinéma connaissent des soucis au moment de devoir se numériser. La Confédération peut-elle aider cette mutation?

Je ne crois pas que ce soit le rôle de la Confédération, car prendre de l’argent pour les salles de cinéma, c’est en enlever pour la production des films.

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