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Le groupe cold-wave Grand Blanc en ouverture de Paléo 2016

Le groupe français Grand Blanc sera une des bonnes promesses de Paléo 2016. Un avatar de Joy Division, 35 ans plus tard, dans un décor lorrain différent du nord de l'Angleterre des années 80. A ne pas louper.

12 avr. 2016, 15:02
Camille de Grand Blanc ici invitée dans les studios de l'émission "La Bande Passante" sur RFI.

La conférence de presse de Paléo achevée, on trouve ironique de tomber sur un parapluie siglé Paléo 2016. La raison? Une certaine envie des organisateurs de cadrer avec l'ambiance post-industrielle des quartiers populaires du Greater Manchester (Joy Division, Durutti Column... avaient parfaitement saisi la lourdeur des lieux dans leur musique) un jour de pluie ou une envire de conjurer le mauvais sort en juillet prochain, on ne sait pas. Toujours est-il que la présence de Grand Blanc et leur froide mixture atmosphérique est réjouissante. Le jeune groupe adoubé par la presse rock hexagonale sera au Paléo .

En France, on avait Bashung, Taxi Girl depuis les années 70, Kas Product dans les années 80 ou encore Noir Désir et Diabologum dans les 90's, mais globalement on était pauvre en matière de musique froide et embrumée, poétique et dérangeante.

C'est réparé depuis l'arrivée de ceux que l'on présente déjà comme des Joy Division à la française. Grand Blanc est un linceul mélodique cousu de fil d'or. Ils viennent de cette magnifique ville lorraine Metz peu connue pour sa scène rock (contrairement à sa rivale nancéenne) et ils n'hésitent pas à triturer leur musique coldwave avec des injections de références plus rock, plus stridentes.

Un spleen éclectique tantôt surlignée de batteries dramatiquement militaires et des parties vocales pleines d'écho de Camille, une fille élevée aux partitions solides du Conservatoire et libérée depuis son arrivée au sein du quatuor lorrain.

Le premier album "Mémoire vives" est une mosaïque de sons bizarres assemblées sur des compositions mélodieuses saisissantes aux accents "Léo-Ferriens" et aux cascades de beats simplistes et martiaux à la Stephen Morris et de nappes de synthé glaçant à la Gillian Gilbert, le célèbre couple rythmique de New Order. On suivra avec attention ces amateurs de musique libérée et de déconstrution sonore lors de leur concert le mardi 19 juillet.
 

 

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