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Le Léman Express fait vivre un enfer à cette famille de Mies

Une famille historique de la commune la plus à l’ouest du canton de Vaud est à bout de nerfs. Ses membres subissent de plein fouet les nuisances du RER transfrontalier lors de ses arrêts dans la nouvelle gare de Mies.

18 sept. 2020, 05:00
Philippe, Anaïs, Caroline et Josiane Coderey (de g. à dr) posent dans la propriété familiale. Il manque Chloé Coderey, sœur d'Anaïs et leur papa Jean-Christophe Lecuyer.

«Cette situation nous détruit. On n’a pas envie de se séparer de la maison et on ne veut pas pleurnicher, mais ça ne peut plus durer.» La voix de Caroline Coderey s’étrangle soudain, saisie par l’émotion. Par pudeur, la Myarolane détourne le regard et fixe un point invisible sur sa gauche. Comme pour illustrer sa détresse, une rame du Léman Express entre en gare de Mies: le calvaire de la famille Coderey recommence et c’est comme ça tous les quarts d’heure.

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Le bruit du roulement, le crissement des freins, le système hydraulique d’ouverture des portes accompagné de stridents bips, le tout avec, pour bruit de fond, le puissant ronflement de la climatisation, à nouveau déchaînée avec ce redoux de mi-septembre. Et ce premier train est rapidement rejoint par un second en provenance de la direction opposée, car Mies est une...

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