Bien qu’il soit fermé au public, le Moulin de Chiblins grouille. A travers tous les étages, des ouvriers s’affairent pour déployer des dizaines de tuyaux afin de mettre la protection incendie aux normes. «Par un simple changement législatif, notre système de sprinklers n’est plus conforme aux normes de 2015, et il n’a pas passé le contrôle des 20 ans d’âge, explique le président de la fondation, Pierre-Alain Humbert. Notre musée a changé de classe de risque, nous imposant d’installer bien davantage de buses, donc toute la tuyauterie est à modifier.»
Cela se traduit par une facture de 86 000 francs pour une institution qui peine à nouer les deux bouts, fort heureusement largement supportée par un soutien de la Loterie Romande et par l’ECA, Etablissement cantonal d’incendie, lequel a exigé cette modification.
Profitant du branle-bas de combat, Gilles et Elodie Pradervand, bouchers-traiteurs exploitant de la salle de réception, rafraîchissent le...