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Le Nyonnais Robert Jenefsky livre ses impressions sur le référendum écossais. Ambiances!

Du 27 août au 9 septembre, le Nyonnais Robert Jenefsky a séjourné en Ecosse. Président du Parti indépendant, il livre ses impressions de campagne, à la veille du référendum sur l'indépendance.

11 sept. 2014, 15:47
Sligachan, île de Skye, le 30 août: une Mini qui ne cache pas ses opinions.

Guidé par son ami Ian Macpherson, Ecossais de Vich, le Nyonnais Robert Jenefsky a sillonné les Highlands par monts et par vaux, à quelques jours du référendum du 18 septembre. Robert Jenefsky siège au sein du Conseil communal où il préside le Parti indépendant nyonnais. Au cours de son périple de deux semaines du 27 août au 9 septembre, il s’est intéressé au débat qui mobilise l’Ecosse et il constate que les indépendantistes occupent bien le terrain. A son retour, il nous a fait parvenir ses impressions écossaises. 

Notre périple commence à Oban, centre touristique de l’Argyll sur la côte Ouest, port de pêche et d’embarquement pour les îles Hébrides. Lors de notre visite se déroulaient les Argyll Games, mélange de joutes sportives, comparables en quelque sorte à notre fête de lutte suisse, de concours de cornemuse et danse traditionnelle écossaise.  Même si quelque «non» à l’indépendance s’affichent ça et là, seuls les partisans du «oui»  tiennent un stand à l’entrée du terrain de jeu où ils répondent avec conviction et précision à chacune des questions qui leur sont posées.

La question de la pauvreté

Selon les collégiens d’Orban, chacun votera selon sa perception de son intérêt personnel : pour les uns, l’indépendance semble promettre des avantages, d’autres trouveront plutôt leur compte avec le maintien de l’union avec l’Angleterre.
A la grande librairie Waterstone d’Orban, la caissière nous parle du problème de la pauvreté en Ecosse: un quart des enfants en souffrent dès leur naissance, explique-t-elle. Les indépendantistes promettent un état plus social que celui d’aujourd’hui, dominé par la politique néo-libérale du gouvernement conservateur de Londres.

La Mini de l’île de Skye

Prochaine étape de notre voyage: l’Île de Skye. Une Mini affiche la couleur de l’hôtelier de Sligachan et dans le petit chef-lieu de Portree, les indépendantistes sont bien présents. Sur la côte Est, même son de cloche à Dornoch, Cromarty et, plus au sud, à Pitlochry. Dans nos entretiens avec nos hôtes, nous rencontrons surtout des opinions favorables à l’indépendance. Nous avons tous l’impression que, sur le plan émotionnel, la grande majorité des personnes que nous avons interpellées, toutes conditions sociales confondues, est attirée par l’indépendance mais que certains – dont les 18% des sondés qui s’affichent indécis - hésitent encore en attendant des réponses plus claires et convaincantes à des questions pratiques dont la plus importante est: pourra-t-on continuer à utiliser la livre sterling comme monnaie nationale?  

Les anciens sont fidèles au Royaume-Uni

Ian Macpherson qui habite la région nyonnaise depuis une quarantaine d'années,  est originaire de Nairn près d’Inverness.  Dans ses discussions avec ses amis d'enfance et autres personnes de la même génération, il a constaté que c'est plutôt celle qui a connue la deuxième guerre mondiale qui est plutôt unioniste, alors que les plus jeunes, souvent moins ferus d'histoire sont plutôt disposés à risquer l'indépendance, même si les questions les plus importantes (monnaie, chef d'état, etc.) sont loin d'avoir trouvé des réponses convaincantes.  Aux yeux des unionistes, la tragédie du Royaume-Uni réside dans le fait que les politiciens au pouvoir sont incompétents pour faire face à la démagogie des indépendantistes.

 

 

 

 

 

 

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