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Le Paléo festival dévoile son affiche 2014

Bilal Sebei signe la nouvelle affiche du Paléo festival qui, comme chaque année,déclenchera un petit débat entre ceux qui adoreront et les autres. L'étudiant est parti de sons pour la créer. Et vous, qu'en pensez-vous?

28 nov. 2013, 16:44
Une affiche qui vibre.

Bilal Sebei, étudiant de 2e année en communication visuelle à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD, HES-SO), signe la nouvelle identitié visuelle du Paléo festival. Agé de 20 ans, Bilal Sebei aime prendre des risques et avancer à contre-courant, il présente ainsi une affiche originale, vibrante et non-conformiste, aboutissement d’un travail de recherches expérimentales. L'affiche fait penser aux images d'un vieux poste de télévision que l'on essaie désespérément de régler.

Tout commence par une idée: intégrer le son dans le processus de création visuelle, créer pour ainsi dire l’image à partir du son. "J’ai commencé par réaliser une composition typographique sur papier en jouant sur la répétition, les tailles et le décalage des mots, pour moi cela représentait déjà le rythme", explique-t-il dans le comuniqué de presse. Puis, à l’aide d’un scanner posé à l’envers sur un caisson de basses relié à une boîte à rythmes, il conçoit une installation artisanale lui permettant d’utiliser les vibrations sonores pour animer et mettre en mouvement les éléments graphiques de son affiche.

Pour donner vie à sa typographie, Bilal compose ainsi son propre rythme musical en s’inspirant d’un sample de batterie. "Au départ, je voulais me servir d’une musique existante, mais ensuite je me suis demandé pourquoi choisir une chanson ou un style plutôt qu’un autre? Et j’ai décidé, même si je ne suis pas musicien, de créer mon propre son". Privilégiant le "fait-main", ce n’est que dans la dernière phase du processus de création qu’intervient le travail à l’ordinateur, notamment pour affiner les formes et incorporer la couleur. Il opte pour une dominante rouge vif, qui illustre à ses yeux l’intensité de l’expérience Paléo, la dimension vivante et festive des moments vécus au festival.

Le rendu final de l’image conserve le grain du papier et se veut volontairement brut et éclaté. "J’ai conçu ce visuel dans un esprit punk, je ne voulais pas qu’il soit trop figé, trop propre, trop aseptisé! Je voulais que ce soit une claque qui bouscule le spectateur et lui fasse ressentir le mouvement, la pulsation du festival."

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