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Le projet de piscine couverte fait à nouveau des vagues

Le Conseil communal a octroyé un crédit d'étude pour le projet de piscine à Montoly. Après 2h30 de débat...

18 sept. 2012, 07:25
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Jeudi soir, la salle communale de Gland a connu d'intenses remous. En cause? L'octroi d'un crédit d'étude pour la construction d'une piscine couverte à Montoly. Un ouvrage qui, depuis longtemps déjà, donnait du fil à retordre à la Municipalité. Pour rappel, peu avant l'été, l'Exécutif avait en effet déjà présenté six variantes différentes du projet aux conseillers communaux, avant que la Commission technique nommée pour étudier la question n'en propose une septième (cette dernière mouture proposait notamment une piscine de type "sportif" avec huit couloirs et un fond mobile permettant de varier la profondeur du bassin). En caricaturant à peine, il semblait que chaque conseiller avait en tête sa propre version de l'ouvrage. Un véritable casse-tête.

 

Un retour en arrière

 

Jeudi soir, donc, avant de statuer sur l'octroi du fameux crédit d'étude, il s'agissait d'abord de choisir quel type de bassin serait étudié. Après deux heures et demie d'intenses discussions, durant lesquelles l'idée même d'une piscine à Gland fut remise en question du côté du camp UDC, le choix des conseillers communaux s'est finalement porté sur le projet de base de la Municipalité soit une piscine de six couloirs de nage, un bassin d'apprentissage intérieur et une terrasse extérieure de près de 1000 m 2 . Un crédit de 1,3 million a ainsi été octroyé à la Municipalité pour l'étude de l'ouvrage. L'Exécutif s'est toutefois engagé à apporter quelques améliorations à sa proposition: le bassin principal et celui dédié à l'apprentissage de la nage seront dissociés et chauffés à des températures différentes.

 

Les dés semblent jetés

 

Si le projet de piscine couverte n'en est encore qu'au stade d'étude, il semble pourtant que la forme définitive de l'ouvrage soit déjà fixée. En effet, en acceptant d'injecter une telle somme dans ladite étude, difficile d'imaginer que les conseillers communaux puissent revenir sur leur décision quant au projet choisi.

Mais il subsiste tout de même certains risques, comme le note Thierry Genoud, municipal en charge des Bâtiments, contacté le lendemain du Conseil. " Une chose pourrait encore provoquer un revirement de la situation: l'augmentation du coût final de l'ouvrage. Aujourd'hui, nous le chiffrons à 16 millions mais si nous arrivions aux alentours des 18 ou 19 millions, le Conseil pourrait en effet changer d'avis ". Toujours selon les dires de Thierry Genoud, on devrait en savoir plus sur la concrétisation de cette piscine couverte dès l'été prochain.

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