Samedi matin, Meiko dans son nouvel enclos, telle une star, se laissait photographier, multipliant les poses. Agé de dix ans, il n'est pas toujours bien disposé, peut même montrer des signes d'agressivité. Mais là, visiblement, il appréciait cet espace de 46 m2, doté d'un bassin et de branches pour grimper. A moins que ce ne soit la présence de deux jeunes femelles arrivées la veille du zoo de Goldau. Agées d'un peu plus d'un an, intimidées ou fatiguées par le trajet, elles, en revanche, se cachaient dans des recoins.
Reproduction espérée
Le vendredi soir, les trois ratons laveurs avaient fait connaissance, chacun dans une caisse, un contact visuel pour qu'ils apprennent à se connaître. Comme l'explique Raoul Feignoux, le biologiste du zoo, l'objectif de cette cohabitation est de favoriser une reproduction de cette espèce qui peut vivre en captivité dix à quinze ans. Originaire d'Amérique du nord, importé en Europe pour sa fourrure, le raton laveur doit son nom au fait que ces animaux nettoient leurs aliments avant de les manger. "C'est un animal très intéressant à observer", explique encore le biologiste. On ne peut que confirmer...