Le Conseil d'Etat a répondu jeudi à l'interpellation du député socialiste glandois Jean-Michel Favez qui interrogeait l'Exécutif cantonal sur le coût du "sauvetage" du député UDC de Vich, Gabriel Poncet, lors de son enlèvement au Togo. "Quand la naïveté, la cupidité, voire la tentative de soustraction fiscale coûte à l'Etat, de quelle marge de manoeuvre celui-ci dispose-t-il pour faire endosser ces frais au principal intéressé plutôt
qu'au contribuable?" demandait Jean-Michel Favez. Le Conseil d'Etat a répondu en ces termes: "En l'espèce, la Police cantonale a été engagée dans le cadre normal de ses permanences. Les structures habituelles ont été
utilisées, sans mise en place d'aucun dispositif particulier par rapport à des événements du même genre. Si ce cas a certes
provoqué une surcharge de travail et reporté à plus tard le traitement d'autres affaires, cela s'est produit au même titre que
pour toute opération prioritaire. Par conséquent, aucun décompte d'heures...