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Le sellier, dur au cuir et cousu main

Olivier de Mestral a renoncé à une carrière bancaire pour travailler peaux et boucles. Il dévoile son activité lors des Journées des métiers d’art.

29 mars 2017, 23:28 / Màj. le 30 mars 2017 à 00:01
Nyon, mercredi 29 mars 2017
Portrait d'Olivier de Mestral, sellier pour annoncer les journv©es europv©ennes des mv©tiers d‚Äôarts, ce week-end, v† Nyon

Sigfredo Haro Portrait Olivier de Mestral, Nyon

Didier Sandoz

didier.sandoz@lacote.ch

Une partie de sa famille a fait carrière dans le droit et la justice. Lui, il avait initialement choisi la voie de la banque et de la gestion de patrimoine. Mais ce qui attire et fascine vraiment Olivier de Mestral depuis son plus jeune âge, c’est surtout le cuir. Les remous bancaires de la dernière décennie ont fini par décider celui qui n’affiche pas encore 40 ans à faire de sa passion sa profession.

Habitué à fréquenter l’atelier du sellier genevois Jean Müller, il a fait le grand saut dans le métier au départ en retraite de ce dernier. «J’ai alors dû passer l’examen plutôt compliqué en vue d’obtenir mon CFC de sellier, se souvient-il. Sur ce coup-là, je remercie l’Etat de Vaud d’avoir accepté une procédure accélérée, car les gestes, je les avais déjà grandement appris dans l’atelier de Jean Müller.» Ces gestes sont nombreux. Le...

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