Chaises blanches en osier, tables aux plateaux patinés, une maquette de voilier visible de l’extérieur et quelques tableaux accrochés aux murs, l’arcade du chemin Falconnier se remplit peu à peu et se pare, bon an mal an, des attributs d’un café. Pourtant, Kristin Mulcock n’est pas encore fixée sur le sort de son café baptisé «Au bord de la mer». Un projet qui a déjà provoqué de nombreux remous dans le quartier de la Petite Prairie.
Après une mise à l’enquête ayant suscité des oppositions d’habitants des environs, puis la levée, en août, de ces dernières par la Municipalité de Nyon, l’entrepreneuse doit à présent composer avec le recours déposé par les opposants auprès des tribunaux. Malgré cette nouvelle embûche, Kristin Mulcock est toujours prête à se battre pour voir aboutir son concept de café à vocation sociale. «Je me suis tellement investie dans cet établissement que je ne peux...