Révélée lundi par nos confrères de «24 Heures», la démission de François Bryand, syndic de Prangins, de l’Entente pranginoise ne date pourtant pas d’hier. L’élu a pris sa décision, en toute discrétion, au mois de janvier. Le chef de l’exécutif regrette un manque de concertation et de dialogue au sein de son ex-groupe politique qu’il avait rejoint en 2016 alors que sa commune passait au scrutin proportionnel. Entretien.
François Bryand, pour quelles raisons avez-vous décidé de claquer la porte de l’Entente pranginoise?
C’est une décision mûrement réfléchie et personnelle. Je regrette le manque de concertation au sein du groupe. On peut être apolitique, mais il faut une ligne commune portée par du bon sens et la volonté de faire avancer les choses. Pour l’heure, l’Entente pranginoise qui est majoritaire au Conseil communal et à la Municipalité fonctionne de manière désorganisée et, à mon sens, contre-productive.
C’est-à-dire?
Il n’est pas rare...