«Le notaire a été un peu dans l’embarras au moment de rédiger la convention de cession de ce bien immobilier de la part d’un propriétaire qui n’existait juridiquement plus», relate Jean-Luc Vuagniaux, syndic de Borex, l’une des quatre communes (avec Arnex-sur-Nyon, Crassier et La Rippe) désormais copropriétaires du temple de Crassier. La signature de ce document officiel, il y a peu, met fin à une particularité historique.
En mains d’une paroisse disparue
L’église du village limitrophe appartenait jusque-là à la paroisse de Crassier. Or cette entité a disparu en fusionnant avec sa voisine de Gingins, au début des années 2000, pour former la paroisse de La Dôle qui couvre les neuf villages du périmètre Asse et Boiron. Et la propriété du temple qui échappait à sa commune territoriale était une exception au sein de l’Eglise évangélique réformée vaudoise.
«Dans les faits, cette cession enfin formalisée ne changera pas grand-chose puisque...