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Le théâtre Carrousel questionne le racisme ordinaire

Avec sa pièce «Indigène», la troupe glandoise traite d’un thème sensible avec humour.

10 mai 2017, 00:27
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«C’est l’histoire d’une réflexion sur nous-mêmes, sur la tolérance», résume Laurent Petito, comédien, président et cofondateur du Carrousel avec sa sœur Carine Moura. Le Glandois est impatient de connaître les réactions du public sur la comédie inédite qui sera présentée le 11 mai.

Cette fois, même si le sujet est traité avec humour, le groupement théâtral s’attaque à une problématique délicate: «Tout le monde a des petits mots racistes sans y penser et c’est vrai qu’avec la situation actuelle, on s’est dit que ce serait bien de dédiaboliser cela. C’est un challenge.»

Vacances chez «l’autre»

Trêve de suspense. «Indigène», c’est un huis clos qui se déroule dans un restaurant, quelque part en Grèce ou au Portugal, peu importe. Un groupe d’Européens discute autour d’une table et, à travers leurs mots, transparaît le regard qu’ils posent sur les étrangers.

«On ne voulait pas tomber dans la...

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