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Le tir sportif, un monde masculin qui s'ouvre aux femmes

C'est une première historique: une femme a été élue à la présidence de la Société Vaudoise des Carabiniers. Pour l'occasion, nous avons rencontré trois tireuses, qui nous parlent de ce sport pratiqué en majorité par des hommes.

26 févr. 2018, 17:12
/ Màj. le 27 févr. 2018 à 06:30
Au centre, Catherine Pilet, la nouvelle président de la Société vaudoise des carabiniers. Elle est entourée par Delphine Dupertuis et Marinette Vardiel.

Dimanche dernier, à l'occasion de la 194e assemblée de la Société Vaudoise des Carabiniers (SVC), Catherine Pilet est élue nouvelle présidente. Depuis la fondation de la SVC, 15 hommes ont été à sa tête. Le dernier en date: Pierre-André Haas, succédé pour la première fois de l'histoire de la société par une femme.

Après avoir tenu les rênes pendant onze années, c'est avec émotion qu'il remet son titre, heureux de cette nouvelle situation qui, selon lui, démontre que le tir est un sport ouvert à tous.

Quant à Catherine Pilet, elle le vit très bien aussi. «Ça ne change rien d'être une femme ou un homme. Mais je suis tout de même très heureuse que la SVC mette cela en avant.» Depuis 2015, elle était une des responsables de la formation au comité de la SVC.

Un monde d'hommes?

Si le genre n'a pas d'importance pour tenir les responsabilités auxquelles...

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