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Le Vaud: le parc animalier de la Garenne reste ouvert

Malgré les dernières mesures du canton de Vaud, les parcs animaliers peuvent rester ouverts. Leurs buvettes ou restaurants doivent toutefois être fermées.

12 nov. 2020, 14:10
Le parc animalier de La Garenne reste ouvert pendant ce mois de novembre.

Fermera, fermera pas: les parcs animaliers vaudois ont vécu une valse-hésitation début novembre lorsque le canton a imposé une nouvelle vague de restrictions. Finalement, seuls les espaces clos des zoos ont dû fermer. La Garenne et Servion restent ouverts.

Le 3 novembre, le Conseil d’Etat annonçait pour le lendemain la fermeture de ses restaurants et lieux culturels. «Nous n’étions pas sûrs des mesures à prendre. Dans le doute, on a fermé», raconte jeudi à Keystone-ATS Charles Bulliard, patron du zoo de Servion.

Le directeur a contacté la préfecture, puis la police du commerce. Une semaine plus tard, après une inspection de la gendarmerie, le parc a pu rouvrir ses portes. Mais en maintenant inaccessibles ses espaces clos, soit le restaurant et quatre autres bâtiments qui accueillent notamment les primates, les fauves et les panthères des neiges – la plupart de ces animaux restant visibles de l’extérieur.

Masque obligatoire

Le zoo a rouvert mercredi – Tropiquarium excepté -, avec une centaine de visiteurs. «Je ne m’attendais pas à autant», commente M. Bulliard. Qui ajoute: «On a un rôle social à jouer. Les familles doivent pouvoir s’offrir un moment de sortie dans un site sécurisé». Le masque est obligatoire, les distances de sécurité doivent être respectées et un poste de désinfection a été installé à l’entrée.

A Le Vaud, le zoo de la Garenne n’a fermé qu’un seul jour. «Nous avons très peu de structures intérieures et avons reçu rapidement le feu vert de la police de commerce du district», explique le directeur Michel Gauthier-Clerc. Parmi les autres parcs vaudois, Juraparc aussi est ouvert. Aquatis, en revanche, l’aquarium géant sur les hauts de Lausanne, doit garder portes closes.

Séquelles financières

Les presque trois mois de fermeture du printemps ont laissé des traces dans les finances de ces institutions. «On a eu une belle fréquentation durant les mois de juillet, août et septembre. Peut-être grâce à la météo ou aux gens qui ne sont pas partis à l’étranger. Mais on ne peut pas rattraper les pertes du printemps», explique M. Gauthier-Clerc, soulagé d’avoir reçu des aides privées émanant de fondations ou de particuliers.

A Servion aussi, le zoo a connu «une belle fréquentation en juillet et août. Cela a permis de rattraper un peu, mais pas tout», concède M. Bulliard. Les zoos n’ont pas obtenu de soutien public, à l’exception des RHT (chômage partiel) pour le personnel des restaurants, qui ont fermé leurs portes. Mais pas pour les soigneurs, qui s’activent comme d’habitude auprès des animaux.

Un espoir

La Confédération a dit «niet» à toute aide, précise M. Bulliard. Mais un espoir subsiste du côté du canton. En novembre, le Conseil d’Etat a annoncé avoir débloqué 50 millions pour les cas de rigueur, citant les parcs animaliers dans la liste des potentiels bénéficiaires. «On ne sait pas si cette aide concerne uniquement la deuxième vague ou si elle sera rétroactive», note M. Gauthier-Clerc.

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