«Sur les 1000 lieux d’estivage que compte le canton de Vaud, 80 posent problème aujourd’hui», a indiqué le conseiller d’Etat Philippe Leuba. Une dizaine a déjà pris des mesures pour stocker de l’eau ou augmenter les capacités des étangs de rétention dans le cadre des améliorations foncières. Entre 15 et 20 sont en procédure. Il en reste en gros une cinquantaine.
Et la plupart de ceux-ci se situent dans les Préalpes, peu habituées à faire face à un manque d’eau en été. «Mon père et mon grand-père n’ont jamais parlé de sécheresse durant l’estivage, relève Jacques Henchoz, suppléant du directeur général de l’agriculture et de la viticulture vaudoises. Les plaques de neige résiduelles sur les faces nord des montagnes donnaient de l’eau tout l’été.» Ainsi rares sont les chalets dotés de citernes suffisantes pour abreuver le bétail.
Le pic de sécheresse survient plus tard
A l’inverse, les exploitations du Jura...