«C’est un joli aboutissement», se réjouit Monique Pidoux-Coupry, présidente de la Société cantonale des musiques vaudoises (SCMV). Le canton a récemment accepté d’entrer en matière sur les demandes d’indemnités pour réduction d’horaire de travail (RHT) pour les chœurs et fanfares, alors qu’il avait refusé de le faire au printemps dernier.
L’an passé, de nombreuses sociétés avaient fait des demandes de soutien pour continuer de payer le salaire de leur chef. Mais, selon la directive du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), celles-ci n’avaient le droit à rien, car elles ne sont pas des «entreprises culturelles», comme le serait par exemple un théâtre. «Ces sociétés ont la particularité d’être des amateurs qui engagent des professionnels», explique Stéphane Pecorini, ancien directeur de la fanfare de Perroy et président de la commission de musique de la SCMV.