Sonia a 14 ans et se sent suivie. Elle a peur, ne sait pas quoi faire. Sur la porte d’une épicerie, elle voit l’autocollant au hérisson. Et cette inscription: «Patouch». Elle respire, sait qu’elle pourra y trouver un refuge, une oreille attentive, une épaule.
En Suisse, 30 000 à 50 000 enfants sont chaque année victimes de violences physiques ou psychologiques. Ces chiffres alarmants ne cessent de gonfler. Inadmissible pour l’association Patouch qui combat ce fléau depuis bientôt vingt ans (lire encadré). Un combat qu’elle partage, depuis peu, avec des commerçants de la région.
Un public élargi
«Un enfant en situation de détresse doit pouvoir trouver refuge dans un lieu où il y a du monde et le plus près possible de l’endroit où il se trouve, rappelle Célia Barman, responsable communication et chargée de projets pour l’association. Nous avons donc eu l’idée de créer des zones de refuge dans...