Entre 2012 et 2013, la région a enregistré une importante migration de cerfs dans ses forêts, voyant le nombre d’individus prendre vertigineusement l’ascenseur. Cette recolonisation, excellente nouvelle pour les protecteurs de la faune, n’avait pourtant pas fait l’unanimité. D’importants dégâts avaient été portés à la forêt. L’épicéa avait été la première victime de cette migration voyant ses plus jeunes spécimens écorchés et écorcés par les bois des animaux.
La commune de Le Vaud avait protesté, rappelant qu’au-delà de l’impact écologique sur les forêts, les dommages faits aux jeunes arbres avaient également des conséquences économiques importantes pour le secteur forestier. Les arbres endommagés, ne pouvant plus servir à la fabrication de planches, terminaient en plaquettes. Pour compenser ce manque à gagner, Le Vaud avait adressé une facture au canton de Vaud, bientôt imitée par d’autres communes.
Ce n’est que quatre ans plus tard que la syndique, Chantal Landeiro, a pu annoncer...