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Les détritus, viviers de la mode

Sus aux abus de l’industrie textile classique, la tendance est aux vêtements et accessoires issus de matériaux recyclés. Exemple à Tannay avec la griffe Léa et Jojo dont les anoraks à base de déchets plastiques font un carton.

03 mai 2017, 23:19
/ Màj. le 04 mai 2017 à 00:01
Tannay, mercredi 26 avril 2017, page Style de Vie, entreprise de mode "verte" Lea et Jojo, portrait des fondatrices : Karin Ivaldi (cheveux chatain clair) et Tania Schenkel (cheveux brun foncé et lunettes), photos Cédric Sandoz

clémentine prodolliet

clementine.prodolliet@lacote.ch

Recycler des bouteilles en PET ou des vieilles bâches en vêtements et accessoires «trendy». Adopté il y a plus de vingt ans par les griffes pionnières Patagonia et Freitag, le procédé est en passe de s’imposer comme nouveau phénomène de mode de l’année, porté par la vague de l’éco-consommation. Baromètre de tendance, le géant H&M présentait en avril sa première collection de vêtements en plastique recyclé. En France, en Belgique et même en Suisse, de nombreuses start-up tentent de relever le défi, lasses des aberrations écologiques de l’industrie textile. C’est le cas de la marque «Léa et Jojo», à Tannay, qui vient de commercialiser ses premières pièces d’anoraks en polyester recyclé.

«Avec Karin, nous aspirions à créer quelque chose pour les enfants en phase avec nos convictions», explique la brune Tania, 41 ans, co-fondatrice de la griffe. Mais que faire? «Un soir, je racontais à Karin que...

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