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Les divorces en ligne ont bondi de 25%

Easydivorce a vu les demandes de procédure augmenter significativement, depuis le début de l’année. Du jamais-vu, selon l’entreprise basée à Préverenges.

25 mars 2020, 07:00
Les prétendants au divorce devront attendre la fin des mesures de confinement pour formaliser leur séparation devant un juge.

Les Romands ont-ils senti un frisson d’effroi parcourir lentement leur échine lorsque les Chinois se sont retrouvés confinés en début d’année? Certains ont certainement dû s’imaginer enfermés 24h/24 avec leur conjoint, avec qui ils ne partagent plus qu’un nom sur une boîte aux lettres. 

Difficile de dire si l’exemple de l’Empire du Milieu a fait trembler les époux suisses, soucieux de s’éviter des huis clos tendus. Mais toujours est-il qu’ils sont nombreux, ces derniers mois, à s’être rués sur leur clavier pour déposer une requête de divorce en ligne, selon Easydivorce. La plateforme, qui accompagne ceux qui souhaitent se séparer à l’amiable en établissant les documents légaux, a vu sa fréquentation bondir depuis le mois de janvier. Les demandes de procédure ont augmenté de 25% par rapport à la même période, l’an dernier. Du jamais-vu, selon l’entreprise basée à Préverenges.

Les Vaudois en tête

Parmi les nouveaux prétendants au divorce, on retrouve une majorité de Vaudois entre 30 et 50 ans, talonnés par des Genevois et des Valaisans de la même tranche d’âge. Il semble que l’ambiance soit un peu moins électrique dans les foyers fribourgeois, neuchâtelois et bernois, qui suivent à une plus petite échelle.

«Parmi les nationalités enregistrées, les Suisses sont en tête (74% d’hommes et 61% de femmes), arrivent ensuite diverses nationalités européennes (24% d’hommes et 21% de femmes) et extra-européennes (2% d’hommes et 18% de femmes), indique Easydivorce. Cette tendance se confirme quelle que soit la tranche de revenus.»

Tous au tribunal à la fin du confinement

Le spécialiste du divorce en ligne va désormais s’atteler à la tâche pour rédiger toute la paperasse des futurs ex-époux. Ceux-ci devront toutefois attendre pour formaliser leur séparation devant un juge. Depuis le 16 mars, toutes les audiences non urgentes sont en effet annulées. Ce qui explique sans doute le recours aux solutions digitales – et sans contact –, et ce qui permet à Easydivorce de prédire «une augmentation importante des jugements de divorce dès la levée des mesures de confinement».

 

 

 

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