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Ils ont un hobby illégal: visiter des lieux abandonnés

Usines désaffectées, maisons abandonnées ou abattoirs fermés: les amateurs d’exploration urbaine sillonnent la région en quête de lieux singuliers porteurs de traces du passé. Cette pratique a un nom: l’urbex. Et elle est grandissante. Récit en dessins.

19 févr. 2020, 19:42
L'urbex est une pratique illégale car elle demande d'entrer dans un lieu privé.

«Je n’ai pas l’impression de faire quelque chose d’illégal», assure Jérôme*, en grimpant par-dessus la barrière qui entoure une usine désaffectée à Etoy. Quelques mètres plus loin, un panneau «entrée interdite» est accroché à ce même grillage. Le jeune homme n’a pas hésité une seule seconde avant de se hisser de l’autre côté.

Jérôme n’en est pas à son coup d’essai. Depuis tout petit, il aime visiter des endroits abandonnés. Cette pratique porte depuis quelque temps un nom: l’urbex, soit l’exploration urbaine. Le but? Entrer dans un lieu qui a l’air à l’abandon pour retourner sur les traces du passé ou juste pour vivre un court instant dans la peur «de tomber sur un esprit». Ce phénomène rendu visible grâce aux vidéos YouTube est devenu très populaire ces cinq dernières années, grâce notamment au Grand JD, youtubeur suisse qui a fait de cette activité l’essence même de sa chaîne.

Dans...

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