Dans notre société, force est de constater que les ex-maris et pères ne sont pas à la fête. Entre un droit de garde qui revient quasiment d'office à Madame, les pensions et les impôts à payer comme s'ils étaient célibataires, il y a de quoi se sentir persécuté.
C'est en tous les cas le ressenti de Manuel Fernandes, un quadragénaire divorcé, qui crie à l'injustice fiscale. Il a échangé de nombreux courriers avec le fisc vaudois. En vain. " Mes problèmes de divorce sont réglés. Tout s'est passé à peu près bien avec mon ex-épouse. J'ai obtenu une garde partagée. Cela signifie que toutes les deux semaines, j'ai mes trois enfants de 16 et 18 ans à la maison pour deux semaines. Pour les accueillir, j'ai loué un six pièces. Chaque parent assume les coûts de ses enfants lorsqu'il les a chez lui. J'ai ainsi absolument tous les frais d'un...