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«Les populations défavorisées n’en peuvent plus»

Danseuse et chorégraphe, la Glandoise Nicole von Arx est installée à New York depuis 2008. Elle raconte les manifestations, sur fonds de pandémie toujours très présente.

12 juin 2020, 11:00
Depuis plusieurs semaines, des manifestations ont lieu presque quotidiennement à New-York.

Le pic épidémique de coronavirus à peine passé, voilà les Etats-Unis secoués par de nombreuses manifestations contre les violences policières envers les Afro-Américains. New York, comme d’autres grandes villes américaines, se retrouve sous haute tension. Au point qu’un couvre-feu ait dû être imposé à ses habitants la semaine dernière. Installée dans la Grande Pomme depuis douze ans, Nicole von Arx, danseuse et chorégraphe qui a grandi à Gland, raconte.

Quelle atmosphère règne-t-il actuellement à New York?

Cela fait deux semaines qu’il y a des manifestations et des émeutes. Au début, c’était particulièrement violent. Cela fait trois mois que les gens ne peuvent plus travailler, que les pauvres sont de plus en plus pauvres et de plus en plus touchés par le virus. Les populations défavorisées n’en peuvent plus. Il y a aussi de fortes réactions dans les milieux artistiques, où la plupart des institutions sont gérées par des Blancs.

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