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Les producteurs fruitiers restent trop nombreux

L'union fruitière lémanique se réunissait pour faire un bilan de l'année écoulée.

02 avr. 2012, 00:01
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Les producteurs fruitiers de l'arc lémanique ont fait le bilan de leur année 2011 mercredi dernier à Mont-sur-Rolle. Lors de l'assemblée générale de l'Union fruitière suisse (UFS), le président Luc Magnollay a décrit l'exercice écoulé comme une "année intense et compliquée" .

Car si les récoltes ont parfois battu des records, le prix des pommes est resté particulièrement bas. "La crise actuelle est notamment due à la surproduction du verger, explique Luc Magnollay. L'objectif est de réduire la culture de pommes. Pour ce faire, l'arrachage est la meilleure solution."

 

Au-devant d'années difficiles

 

Autre esquisse de solution imaginée par l'UFS, le développement des exportations, notamment de cidre. "On ne se fait pas non plus trop d'illusions, avoue le président. Ce qui est sûr, c'est que nous allons au-devant d'années difficiles." Luc Magnollay a encore demandé aux producteurs de baisser au maximum les coûts de production et de ne pas attendre d'aide de l'Etat. Malgré ces difficultés, 2011 a été plutôt bonne pour les cerises et les fraises.

A l'UFS, l'année écoulée a été également marquée par la création d'un site internet, le déménagement de ses locaux de Lausanne à Marcelin, et par l'engagement de la directrice Cyrielle Coutant, qui a remplacé dans le courant de l'année Jimmy Mariéthod. Désormais, l'UFS souhaite mettre l'accent sur la promotion des produits.

 

Le problème du "Swissness"

 

Bruno Pezzatti a également évoqué la vente de fruits au niveau suisse. Le conseiller national PLR, directeur de Fruit-Union Suisse, a déploré les mêmes problèmes qu'à l'échelon régional. "Les quantités de pommes ont été extraordinaires en 2011, a révélé le Zougois. La source du problème vient des surcapacités structurelles. Les prix sont sous pression. Il faudrait augmenter certains soutiens financiers."

Le conseiller national a également évoqué le problème du "Swissness": "J'ai soumis une proposition pour que 80% de chaque matière première des produits et non de l'ensemble du produit vienne de Suisse. Elle a été rejetée. Mais on va mettre la pression sur les commissions en charge et sur le Conseil des Etats. Car ce n'est pas normal qu'un yoghourt puisse avoir le label suisse alors que ses fruits viennent de l'étranger."

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