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Les renards, quand ils arrivent en ville

Dans les villages ou en ville, il est de moins en moins rare de croiser le chemin d’un renard. Le goupil doit pourtant être tenu éloigné des humains.

28 oct. 2019, 05:00
Une des quatre pensionnaires de La Garenne n'est pas farouche et ne fuit pas la compagnie des humains.

«Un phénomène extraordinaire a paru au pied du Jura. Des troupes de renards enragés désolent tous les villages entre l’Isle et Gimel, attaquant indistinctement les hommes et les animaux»: voilà ce que les lecteurs du «Journal de Lausanne» pouvaient lire le 13 décembre 1803. Des renards qui s’aventurent sur le territoire des homo sapiens, ce n’est évidemment pas nouveau, mais avec les années, le goupil semble prendre goût à la vie en zone urbaine ou périurbaine.

Dernièrement, une présence accrue du canidé rouquin a été signalée par des habitants de certains quartiers des communes de Coppet et Founex. Crottes, poubelles éventrées ou tout simplement rencontres avec un spécimen, les signes d’une recrudescence s’y sont multipliés. «Je fais un peu le même constat que tout le monde: il y en a davantage», témoigne Gérard Produit, syndic de Coppet.

Fortes variations

Difficile d’obtenir des chiffres précis sur le nombre de goupils citadins....

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