La grève des femmes du 14 juin contre les inégalités et les discriminations est un casse-tête pour les collectivités. D’autant qu’elles sont attendues au tournant. A Morges, la conseillère communale socialiste Ludivine Guex et, à Nyon, sa collègue Chloé Besse, ont interrogé leur Municipalité respective pour savoir quelles étaient les modalités prévues pour permettre aux collaboratrices de participer à cette journée. A Morges, 161 femmes sont recensées sur les 286 salariés. A Nyon, elles sont 189 sur les 399 employés fixes, 120 sur les 179 auxiliaires et 66 sur les 67 accueillants en milieu familial.
Le sujet est sensible et chaque mot a de l’importance. «Cette grève ne peut pas être considérée comme licite. Dès lors, il est demandé d’assurer la continuité de l’activité de l’administration, sans coûts supplémentaires», observe Vincent Hacker, municipal nyonnais en charge des ressources humaines. Pas licite, selon le Vert’libéral, car elle ne remplit pas les...