C’est coiffé de son éternel béret qu’Alain Ghilardini nous accueille dans son appartement à Arzier. Aux murs, des pendules et des pendulettes font office de décoration; une petite dizaine de mécanismes marque inéluctablement le temps qui passe. A peine le seuil franchi, l’homme nous présente de suite sa dernière pièce, une horloge comtoise datant de 1897 qu’il a entièrement restaurée. Des feuilles d’or recouvrent une partie de l’objet qui fait forte impression. Un véritable travail d’orfèvre réalisé par ce quinquagénaire.
Il faut dire que c’est dans la menuiserie que s’est formé cet horloger amateur, qui travaille actuellement pour la commune d’Arzier-le-Muids. Pas étonnant de tomber sur un travail si bien réalisé, en ce qui concerne le caisson. Mais, n’ayant absolument aucune formation en horlogerie, comment s’acquiert un tel savoir, et d’où lui vient cette passion?
Tout part d’une brouette
«Cela m’est venu très jeune. Aux alentours de 14 ans, j’ai...