Pas de pancarte en carton, pas de mégaphone et pas de tablier de caviste. C’est en tenue de ville que l’essentiel du comité des «raisins de la colère» s’est rendu à Berne mardi. Rejoints par Frédéric Borloz, président de la Fédération suisse des vignerons, Robert Cramer, président de Swiss Wine Promotion et Marco Romano, président de l’interprofession de la vigne et du vin suisse, ils ont été reçus par le conseiller fédéral Guy Parmelin. «Rencontrer notre ministre de tutelle était déjà un grand jour pour nous», confie Alexandre Fischer, président des jeunes vignerons en colère.
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Bonne prise de contact, mais brève
Il considère cet entretien comme une «très bonne prise de contact avec Monsieur Parmelin, même s’il n’a pris aucun engagement». Il faut dire qu’en quarante-cinq minutes d’entrevue, il n’y avait pas de quoi...