«La sentinelle a perdu son bouclier», regrette le syndic de Luins, Claude Gaignard. La sentinelle, c’est le surnom donné à l’église du XIVe siècle, plantée en plein vignoble, qui surplombe la commune de sa splendeur architecturale. Son bouclier, c’étaient les mètres de fil de cuivre qui ceignaient le cèdre âgé de plus de 150 ans, voisin de l’édifice. «C’étaient» car, il y a deux semaines, la partie inférieure du dispositif a été dérobée. Les fils de cuivre servaient de paratonnerre pour protéger le majestueux arbre contre la foudre et, partant, l’église elle-même. En cas de chute du conifère, elle subirait d’énormes dégâts.
Ce n’est donc pas tant le coût de ce qui a été dérobé ou le remplacement du dispositif (moins de 1000 francs au total) qui «afflige» le syndic, mais plutôt les conséquences dommageables de cet acte sur les biens communaux. «Ils ont été mis en péril. Il est...