Une minute de silence où les membres de l’assemblée fraîchement assermentés regardaient leurs pieds ou ailleurs. Il n’en fallait pas plus que Maeva Baenteli se lance et réponde favorablement à la question du préfet qui demandait s’il y avait des candidats à la présidence du conseil communal de Crassier. «Personne n’y allait, alors je me suis dit pourquoi pas moi», lâche la jeune femme née en 1997, élue au «perchoir» mardi.
Piercing et cheveux ras ne cachent pas un généreux sourire
Dans sa «robe de sorcière», comme elle la décrit, cette fleuriste de formation était pourtant venue sans ambition et n’a été poussée par personne à se lancer dans ce grand bain de la chose publique. «J’ai toujours eu envie que tout se passe bien et Crassier est vraiment mon village où j’ai passé plus de 21 ans de ma vie», explique-t-elle dans un grand sourire derrière ses multiples piercings...