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Maeva Dubois, jeune plume précise comme une lame et douce comme la neige

La jeune Trélesienne Maeva Dubois publie «L’ode et le requiem». Un premier roman impressionnant de maturité.

13 déc. 2019, 09:00
Maeva Christelle Dubois s'est laissée porter par son amour de l'art en général et de l'esthétique japonaise pour rédiger son premier roman

Ce qui frappe d’emblée, quand on rencontre la jeune romancière, c’est le contraste entre la délicatesse de sa voix, à laquelle s’ajoute une vivacité d’élocution, et la gravité de son propos. L’antagonisme est présent dans le titre de son roman, «L’ode et le requiem», aux éditions suisses Romann. Car malgré son jeune âge (28 ans) et son naturel, Maeva Dubois n’hésite pas à s’interroger déjà sur la mort.

«J’ai eu l’idée d’écrire sur ce sujet et sa beauté car j’aime ce qui touche aux thématiques profondes. Beaucoup de structures sociales, et même l’art, se basent sur notre crainte de la mort. On cherche la beauté pour rendre notre finitude plus acceptable», explique-t-elle.

Influences japonaises

Le récit se déroule dans un paysage hors du temps, au pied d’une montagne aussi fascinante qu’inquiétante. Un jeune comédien qui rêve de grandeur s’y rend pour apprendre au contraire l’oubli et la petitesse. Dans l’auberge...

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