Sans surprise, la commune de Nendaz et les squatteurs ne sont pas parvenus à trouver un terrain d’entente. Pour rappel, la commune et l’Etat du Valais ont hérité d’une demeure située sur le bord du lac, proche de Nyon. La valeur de cette bâtisse se situe entre 8 et 12 millions de francs. Le Grand Conseil valaisan a donné son feu vert pour la vente en automne de l’année passée. Problème, des squatteurs ont investi les lieux en février. Ces derniers avaient proposé de signer un contrat de confiance. Ils s’engageaient à entretenir la bâtisse et à payer les charges jusqu’à ce qu’elle soit vendue. Francis Dumas, président de Nendaz, ne l’entendait pas de cette oreille et une plainte pénale avait été déposée.
«Un monde de fous»
Les deux parties avaient donc rendez-vous ce matin au tribunal de Morges pour tenter de se mettre d’accord. Sans succès. «On vit dans un monde de fous! Nous étions prêts à retirer la plainte si les squatteurs s’engageaient à partir pour la fin mars. Ils ont refusé et demandé jusqu’à fin avril», déplore Francis Dumas. Il ajoute: «Ces jeunes vont se retrouver avec un casier judiciaire alors que nous avons fait une proposition. C’est dommage mais de notre côté nous voulons avancer dans ce dossier surtout que nous avons reçu des offres d’achat.»
Impossible pour l’instant de connaître la position des squatteurs, nous ne sommes pas parvenus à les joindre malgré plusieurs tentatives.