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Malgré la victoire du centre-droit, Daniel Rossellat dit rester maître à bord

Le centre-droit a donc récupéré la majorité à la Municipalité de Nyon. Pas de quoi troubler Daniel Rossellat, qui entend bien ne pas laisser les conflits partisans envenimer les cinq prochaines années.

07 avr. 2016, 16:43
/ Màj. le 08 avr. 2016 à 06:30
Daniel Rossellat, syndic depuis 2008.

Syndic depuis 2008, Daniel Rossellat a été réélu au premier tour des élections communales en février dernier, avec ses deux colistières de la plateforme de gauche. Avant de voir, au second tour, le centre-droit placer ses quatre candidats, et récupérer la majorité. Le syndic, dont le poste n'a pas été contesté, se dit confiant en sa capacité à fédérer les membres de l'Exécutif.

Aurez-vous, dans cette future législature, moins de marge de manœuvre qu’aujourd’hui?

Non, car la configuration d’un collège est finalement assez théorique. Une équipe municipale est avant tout composée de personnalités, et cela dépasse le cadre partisan.

En somme, une autorité naturelle, la vôtre, pourrait prendre le pas sur les rapports de force partisans?

Oui, c’est possible. Même si mon rôle n’est pas de faire de l’autoritarisme, mais bien de veiller à fédérer et imposer un certain mode de travail. Ce que je veux, c’est avoir une équipe qui fonctionne. Et bien. C’est parfaitement envisageable. D’autant que, dans cette configuration, les arbitrages se dérouleront en séance de Municipalité et se heurteront donc moins, a priori, à des refus du Conseil communal. Les rapports entre l’Exécutif et le législatif devraient être moins empreints de méfiance.

 

 Retrouvez l'intégralité de cet entretien avec Daniel Rossellat dans nos éditions payantes de vendredi. 

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