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Il croirait rêver Jacob Zijlstra. "Ce n'est pas moi, ce n'est pas mon caractère, je suis un scientifique moi!" Mais quand on lui demande s'il regrette son engagement, il répond sans hésiter: "pas un moment!" Il faut dire que le Néerlandais n'est rien moins que le responsable mondial du développement préclinique chez Novartis. Alors, lorsque ses nouveaux "camarades" syndicalistes lui tendent un mégaphone pour s'adresser à une foule de travailleurs, il hésite, puis se lance, fustige le salaire de Vasella et cueille les vivats des centaines de manifestants.
Et pourtant, ce docteur en toxicologie arrivé à la Zyma en 1989 dirigeait sereinement ses équipes il y a quelques semaines de cela. Puis vint sa nomination en tant que représentant des employés sous contrat individuel, une semaine avant l'annonce couperet. En d'autres termes, il allait défendre les intérêts des près de 400 "cols blancs" de l'entreprise. Engoncé dans son costard...