«Tu lâches tes chiens trop tôt!» lance Alain Bourguignon à Raymond, son frère aîné. «Tu étais prêt, si tu as tiré», rigole ce dernier. Regroupés autour des voitures après une heure de traque passée dans les bois, les discussions vont bon train entre les trois membres de la fratrie Bourguignon. Leur fusil troqué contre une tasse de café, les chasseurs dissertent sur la première menée de la journée et la chevrette qui leur a échappé.
Il est 8h30. Tandis que la forêt s’éveille doucement, Raymond Bourguignon, ses frères Alain et Jean-Jacques, son fils Yves et ses petits-enfants se sont tous réunis en bordure d’une route forestière sur les hauteurs de Marchissy. L’effervescence est palpable, à commencer par les chiens qui ne cessent de gémir. Une petite procession en bottes, vestes kakis et casquettes oranges s’enfonce dans les bois parés de leurs couleurs automnales...
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