«Encore un week-end pourri et les gens manifesteront pour le réchauffement climatique!» La boutade du météorologue tolochinois Frédéric Glassey prête à rire. Et donne à pleurer à la fois. Car après la neige, le gel et les puissantes averses, voilà la bise qui, en tempête, s’invite à la fête. Avant le retour des gouttes prévu pour cette fin de semaine. Bref, ce mois de mai est pourri, vraiment pourri. Enfin, pas tant que ça.
«Ça dépend de quoi on parle, mesure le spécialiste de Météonews. Sur treize jours, ce mois n’en a pour l’instant compté à Nyon que quatre de pluie!» Un jour de pluie? «C’est une journée durant laquelle il est tombé au minimum un millimètre de pluie.» Ce déficit hydrique, l’arbori-viti-agriculteur bio d’Aubonne Christophe Suter le constate également. «Les gens ont l’impression que ça tombe sans arrêt parce qu’il ne fait pas beau. Mais en fait, les plantes...