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Michael Jones voudrait rejouer avec Jean-Jacques Goldman

Michael Jones, le compagnon guitariste de Jean-Jacques Goldman est en concert gratuit ce samedi, Place Centrale à 21h30 à Martigny. Amoureux de la Suisse romande, des studios Legend de Gland et des vins du Valais, il a accordé une interview lors de son récent passage à Divonne.

22 mai 2015, 09:06
Michael Jones ce samedi à Martigny pour animer le rendez-vous printanier "Plus belle la Place".

Vous êtes souvent de passage en Suisse. Qu’est-ce qui vous lie à notre pays ?

Des projets tels que le radio-crochet « The Kids’ Voice » sur la RTS. C’est Paul Sutin, le patron du studio Legend qui a créé cette émission. C’est lui qui l’a mise sur pied. On s’est connu avec la fondation d’Orianne et Phil Collins «Little Dreams» qui réalise les rêves d’enfants handicapés. Deux jeunes femmes issues de «Little Dreams» travaillent justement actuellement avec moi et le guitariste Florent Bernheim. J’aime aussi les vins du Valais, la Tête de Moine et la fondue moitié-moitié…

Quand avez-vous commencé à sérieusement considérer la musique comme un choix de métier ?

Mais j’ai toujours fait de la musique, dès 5 ans je chantais dans une chorale galloise Urban District Dib Dob Band… On appelait le groupe le Dib Dob Band, c’était plus vendeur. On était à fond dans la musique celtique et la pop de Liverpool. Enormément de musiciens au Pays de Galles sont sous l’influence du rock et de la pop anglaise à l’époque où je commence la musique avec Dave Edmunds, Tom Jones, John Paul Jones et son groupe Led Zep. Puis je quitte le Royaume-Uni pour la Normandie. J’y ai joué dans un groupe dès 1971 avant de rejoindre Thaï Phong, pour remplacer Jean-Jacques Goldman sur scène. En studio, Jean-Jacques et moi avons fait un duo «Cherry», une face B. On a continué ensemble jusqu’à la fin de Thaï Phong.

Cette collaboration avec Goldman sur «Cherry», ce sont les prémices du tube «Je te donne»?

Oui, et ce sont les prémices d'une plus grande collaboration avec Jean-Jacques Goldman et Carole Fredericks. «Je te donne» a été numéro 1 dans les classements en France et 16e en Suisse et en Suède. La chanson a été écrite à une époque où le racisme montait en France. C’était une chanson sur le métissage, les différences… ça a pris très vite et cette chanson est devenue un standard, au point qu’aujourd’hui les jeunes artistes de «Génération Goldman» nous ont dépassés en sortant leur nouvelle version avant que je sorte notre propre réinterprétation en acoustique de la chanson avec Jean-Jacques pour mon album solo « 40-60 ».

Votre carrière vous a même fait voyager aux Etats-Unis avec votre trio Fredericks-Goldman-Jones, des souvenirs ont marqué cette époque ?

On a fait deux concerts à Los Angeles et New York et c’était complet, la communauté francophone aux Etats-Unis étant énorme. Le premier album de Fredericks-Goldman-Jones a même été classé dans le Billboard aux Etats-Unis sans promotion, un exploit. On aurait tous envie de rejouer avec Jean-Jacques dans mon groupe. Mais il a arrêté ses projets personnels pour se consacrer aux Restos du Cœur et à l’écriture de chansons pour d’autres. Il me considère comme son frère et m’a écrit une chanson qui me correspond «Le frère que j’ai choisi», c’est le talent de Jean-Jacques, d’écrire des chansons pour les autres en se mettant à leur place.

Michael Jones est en concert à la 3ème édition de "Plus belle la place", Place Centrale à 21h30. Michael sera précédé de Mnémosyne, groupe valaisan programmé sur la scène de ce mini-festival gratuit à 20 heures.

 

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