Ce n’est pas le premier prix que l’astrophysicien Michel Mayor reçoit. L’habitant de Trélex a découvert, avec son collègue Didier Queloz, la première exoplanète, «51 Pegasi b», en 1995. Pour cette trouvaille qui a révolutionné la théorie des systèmes planétaires, il a reçu ce mardi, un prix exceptionnel, celui dont rêve tout scientifique: le Nobel de physique. Une heure à peine après l’annonce, le Trélésien nous livre ses premières impressions.
Michel Mayor, comment vous sentez-vous?
Vous pouvez le deviner: très heureux, c’est un honneur exceptionnel! C’est une aventure qui a duré plusieurs dizaines d’années. Aujourd’hui, j’ai une pensée pour tous mes collègues. Car pour découvrir les exoplanètes, il a fallu construire des instruments d’observations. Je pense donc aussi à tous ces techniciens qui ont contribué à ces travaux.
Vous avez déjà été plusieurs fois primé pour cette découverte. Ce Nobel a-t-il une saveur différente?
Oui, c’est un événement exceptionnel. Quand...