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Pas de destin commun pour les parcelles de l'ancienne gare et du bâtiment des pompiers à Crassier

Le législatif a rejeté une motion pour une étude sur un plan de quartier englobant l’ancienne gare et le bâtiment des pompiers.

16 sept. 2016, 17:37
/ Màj. le 17 sept. 2016 à 07:30
La motion a été déposée par le conseiller David Bernardet.

Fait inhabituel à Crassier, jeudi dernier, pour la première du Conseil communal de la nouvelle législature: une motion déposée peu avant la séance a été discutée et votée le soir même.

Proposée par le conseiller David Bernardet, la motion  en question chargeait la municipalité de présenter une étude sur un plan de quartier, comprenant les parcelles 90 et 23, où se trouvent respectivement le bâtiment des pompiers, et l’ancienne gare de Crassier, qui reliait à l’époque Nyon à Divonne-les-Bains.

«Sur vingt-neuf suffrages rentrés, détaille Pascal Contegat, président du Conseil communal, il y a eu quinze non, douze oui et deux abstentions.»Refusée de peu, la motion survient alors que la Municipalité planche sur un nouveau projet de construction sur la seule parcelle de l’ancienne gare, ce que le conseiller David Bernardet juge contre-productif à court terme. «Pour l’harmonie du village, il serait bon d’avoir une vision à long terme, et donc de prévoir un projet immobilier sur les deux parcelles, propriété de la commune, et non uniquement sur une seule.»

Etre plus rentable

Pour rappel, un précédent projet à six millions sur ladite parcelle, avec notamment huit appartements à loyers abordables, avait passé la rampe du législatif en janvier 2015, avant d’être annulé par referendum en juin de la même année. «Nous avons avancé dans ce dossier sur la base des arguments des référendaires qui jugeaient le projet trop peu rentable, affirme le syndic Serge Melly. Nous allons revenir avec un nouveau projet, avec plus d’appartements et un meilleur calcul financier.»

Une commission des constructions a ainsi été validée jeudi soir; elle aura à charge de réaliser différentes propositions d’aménagement et de venir les présenter aux conseillers. Un conseil informel pourrait être convoqué à cet effet en novembre, «ce qui nous permettrait de voter le projet final en décembre».

Quant à la parcelle 90, où se dresse le bâtiment des pompiers «ce sera à nos successeurs de prendre le relai», estime Serge Melly

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