Plus qu’une audience pénale, la salle 3 du tribunal de Nyon a été ce mercredi le théâtre d’une tragédie humaine et familiale. Le Tribunal correctionnel de La Côte y jugeait un quinquagénaire qui a multiplié les actes de harcèlement, de surveillance, voire de violence envers son ex-épouse et ses deux filles. Présenté avec les menottes et les chaînes au pied, celui qui est décrit comme un travailleur apprécié de son employeur et de sa clientèle est resté imperméable aux remontrances répétées du président, Lionel Guignard.
Une famille traumatisée
La liste de ses infractions et contraventions est longue comme le bras. Cette affaire a d’ailleurs généré la production de deux actes d’accusation par la procureure Valérie De Watteville-Subilia, le prévenu ne cessant pas ses agissements durant l’instruction et malgré deux précédentes condamnations et des mesures préprovisionnelles qui lui signifiaient l’interdiction d’approcher ou de contacter son ex-conjointe et les enfants.