Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Nina Rodin, vertige de la précision

Fondatrice de la Trelex Residency, Nina Rodin développe depuis quinze ans une œuvre marquée par le geste pictural, le Japon et l’approche scientifique.

18 mai 2018, 00:01
DATA_ART_12159718

La maison est belle, accueillante, sinueuse. Là vécut et mourut le compositeur genevois Jean Binet, qui a donné son nom à la rue de Trélex et à la bâtisse où habite désormais Nina Rodin avec son mari philosophe et leurs trois enfants. L’artiste de 46 ans nous montre la poulie rouillée sous le toit, «il y avait sans doute un grenier à grains ici. Maintenant c’est l’atelier où nous accueillons des artistes en résidence». Sous les combles, deux jeunes femmes déjeunent en robe de chambre. Cimaises sur roulettes, machine à café, pinceaux, ciseaux, sofa, séchoir, tout est à disposition. «La Trelex Residency a ça d’unique qu’elle fonctionne avec le bouche-à-oreille», explique la maîtresse des lieux, vive et amicale.

Pas de dossier ni de sélection pour y entrer, mais une liste d’attente, qui peut être longue. Le principe est le même à Paris et en Amazonie péruvienne,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias