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Noriane Rapin: "Certaines questions me taraudent encore"

Ils ont tout juste la trentaine et ont choisi le métier de pasteur. Nous avons rencontré quatre jeunes de la région qui se confient sur leur carrière atypique. Retrouvez leurs portraits au long de la journée.

14 févr. 2018, 13:00
L'Eglise est rapidement devenue un lieu important pour Noriane Rapin, fille de pasteurs.

Adolescente, elle disait ne pas croire en Dieu. Ça lui passera, ont pensé ses parents, tous deux pasteurs. Et ils avaient vu juste. Noriane Rapin est pasteure stagiaire dans la paroisse du cœur de La Côte depuis mars 2017.

C’est un stage à l’aumônerie du Chuv qui la décide à entreprendre cette carrière. Elle s’y confronte à la maladie, à la souffrance et à la mort. «En parlant avec les gens, j’ai eu l’impression d’avoir des compétences dans ce domaine, et que j’avais mon mot à dire».

Aujourd’hui, après les peurs des débuts, la jeune femme se dit comblée par ce métier qui lui permet de partager les temps forts de la vie des gens, les naissances, les mariages et les deuils. «Ces moments sont des cadeaux», affirme-t-elle.

Contre les injustices

Depuis toujours, Noriane Rapin est révoltée contre les injustices: la solitude des personnes âgées, la répartition inégale des richesses....

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